Rotterdam




Philippe Durand

Animateur de photofloue.net et lavieengris.com. Créateur du magazine Réponses Photo, dans lequel j'écris de temps à autre.
15 Commentaires
  1. Bien vu, il manque plus que les deux gamins qui s’amusent !

  2. Pour Willy, l’extraordinaire cliché de «la péniche aux enfants» occupait une place à part. Il en parlait souvent et toujours avec émotion.

    Willy raconte «La plus énorme émotion de ma vie, c’était en 1959 quand j’ai fait à l’arraché la photo de la péniche aux enfants…

    et toi Philippe ? As-tu frisé la crise cardiaque, l’émotion extrême lorsque tu as vu ce bonhomme et son balai dans cette cale vide ?

    étonnant !
    Beau coup d’Å“il !

  3. J’ai frisé la crise cardiaque à la prise de vue, j’attendais de voir ce qu’allait jaillir de ce porte conteneur gigantesque… mais rien. J’ai quand même pris la photo (il faut toujours prendre la photo). Jusqu’à ce que je la regarde attentivement dans Lightroom et ce n’est que là que j’ai repéré le bonhomme (il est plus fondu dans l’image quand elle est en couleur).

  4. Avec sa mythique photo, Willy Ronis a définitivement grillé toute image à venir de péniche parisienne vide (ou presque) ! 🙂 J’en ai aussi fait une il n’y a pas très longtemps, et je ne l’ai pas gardée 😉

  5. Excellent titre ! Excellente photo avec le petit bonhomme en guise d’enfants ! Excellente histoire de photographe, le fait de n’avoir repéré ce petit bonhomme qu’en post-production..

  6. sans ce personnage elle aurait dû s’intituler : “En attendant Godot”
    Donc ce que je retiens c’est qu’il faut toujours déclencher…

  7. vraiment extra ! tout prend place dans le moindre détail. superbe 😉

  8. Ha qu’elle est bien !

  9. Un bien bel hommage à Willy 🙂

  10. La péniche a vogué, la ville s’est développée, le petit garçon est maintenant bien grand et son compagnon n’est plus là…

  11. J’aime beaucoup également, le sujet le cadre l’ampleur le mouvement.

  12. Cette photo est avant tout une belle image dynamisé par l’exploitation du graphisme de la photo.
    Mais l’aurais-tu fait si Willy n’avait photographié sa fameuse péniche dans les circonstance que l’on sait ?
    Si l’influence ici est consciente et assumée, quelle part, dans chacun de nos clichés, doit-on à nos maitres ?

  13. Pardon :
    “dynamisée par l’exploitation du graphisme de la péniche”

  14. Sonder a postériori mon subconscient photographique est périlleux 🙂
    Oui j’avais cette image en tête quand je me suis mis en position de déclencher.
    Ca arrive en fait plutôt rarement d’avoir envie et d’être en position de faire une référence aussi directe. Mais bien sûr on photographie avec sa culture juste derrière le regard, et paradoxalement, je suis convaincu que plus elle est grande plus on est libre. Ou alors on a zéro culture et on est dans l’innocence.

  15. Tout à fait d’accord “plus elle [la culture] est grande et plus on est libre”.
    C’est ce qui est passionnant dans une pratique “artistique”. Acquérir une culture (il est tellement plus facile d’apprendre une technique) en l’occurrence ici, de l’image, pour se construire.
    Qu’est-ce qui nous fait prendre une photo, est la question sous-jacente (mais non préméditée), que je me pose lors des trois dernières photos postées dans mon photoblog.

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