“Il resta agenouillé dans les cendres. Il leva son visage vers le jour pâlissant. Il chuchota: Es-tu là ? Vais-je te voir enfin? As-tu un cou que je puisse t’étrangler? As-tu un cÅ“ur? Maudit sois-tu pour l’éternité as-tu une âme? Oh Dieu, chuchotait-il. Oh Dieu.”
Cormac Mc Carthy. La route.
Le périple s’annonce. Âpre et impitoyable.
D’un strict point de vue photographique, cette image comme la précédente est véritablement taillée au scalpel. Rien à redire. Superbe.
Saisi à nouveau, suspendu au récit… Perception presque physique. Aux tripes, vibration propagée des images et des mots. Qui tombent à pas sourds. Au visage ici, la morsure de la brise, et la piqûre du sel… Le ton s’affirme, le rythme est donné…
Comme Philippe sur la précedente, je trouve que le tirage que tu propose sur ces deux photos donne une ambiance que j’apprécie assez.
N’ayant pas lu le livre de Mc Carthy, le lien m’est étranger, mais j’en apprécie néanmoins la poésie, même si, contrairement à tinange, le contraste est un brin trop poussé sur celle-ci à mon goût.
Il n’en reste pas moins que j’aime bien ces deux photos.
cela m’évoque cette très belle chanson de Lhasa dans The living Road : “La marée haute”:
La route chante
Quand je m’en vais
Je fais trois pas…
La route se tait
……………..
Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n’a
Pas assez
………………
Deux belles photos d’où se dégage une atmosphère forte qui ne fait pas dans la dentelle!
C’est une belle aventure que tu nous proposes
J’adore… simplement, ça ne s’explique 🙂
Tu me donnes envie de lire le livre d’autant que j’aime le style de l’auteur dans “no country for old man”.
Tes deux photo sont superbes dans l’ambiance qui les habite
J’ai un doute sur la compo et le traitement
Pas terrible!!!
Et une fois de plus, merci eddie pour ces deux commentaires constructifs, bien dans ta veine.
Le jour où tu argumenteras, on pourra peut-être trouver tes avis intéressants..
Revoir tout Cormac!
Excellent travail. Vraiment magnifique.