Libéria – Shankpalaï – Mai 2005

Entre 1989 et 2003,  on estime à 25 000 le nombre d’enfants,  filles et garçons,  enrôlés de force par les différentes factions.  Sexuellement violentés,  alcoolisés, drogués (marijuana, brun-brun = mélange de cocaïne et de poudre noire), endoctrinés et conditionnés,  ces enfants ont été entrainés dans des transgressions inouïes comme témoins ou acteurs  contraints.  Ils disent qu’à l’époque ils étaient dans un autre monde, hors de l’humanité. Maintenant ils sont considérés comme inhumains. L’enjeu aujourd’hui est de les faire revenir dans le monde des humains…




Patrick Hirtz

Médecin Urgentiste, engagé dans l'action humanitaire depuis une trentaine d'années, photographe amateur, passionné de photo-journalisme...
9 Commentaires
  1. Toujours de très beaux portraits respectueux des personnes photographiées.
    Bravo.

    Je ne savais pas que les filles aussi étaient enrôlées comme soldat de basses œuvres.
    On ne peut qu’imaginer les horreurs commises. J’ai déjà suivi un reportage retraçant la vie et la “reconversion” d’un de ces enfants… édifiant.

    Pour parler technique, je dirais que ce visage est peut-être cadré un peu trop juste au niveau du menton, si tu voulais rester “carré” j’aurais tout décalé un peu vers le bas.

    Bravo

  2. Très émouvant, ce regard est très loin, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

  3. Tres beau portrait hélas il y a aussi beaucoup d’horreur sur notre palnète.

  4. @Bruno H quand vous dites “beaucoup de chemin à parcourir vous penser au gris pisseux et uniforme parce que ce portrait me fait penser à une photo fichier de police.

  5. c’est bizarre, je ne vois nulle part de gris pisseux ?
    Plutôt même un très beau traitement des noirs

  6. @Jaly2, je ne comprends pas ce que vous voulez me faire dire!! et que vous auriez pu lire entre mes lignes alors qu’il n’y a rien à lire.
    Je faisais référence à la légende, regard lointain encore dans les horreurs vécues, le retour vers le monde des humains et un long chemin.
    Bien à vous.

  7. Je trouve que le rapport entre l’histoire que vous racontez et votre photo est encore accentué par un simple détail : la boucle d’oreille qui me semble être le seul lien de subsistance de cet enfant avec la vie qui aurait dû être la sienne.
    C’est assez terrible.
    Pour être plus terre à terre, le traitement, sur mon écran me semble très pixellisé au niveau du cou.
    Bizarrement ça ne me gêne pas plus que ça, je préfère me laisser porter par ce visage habité de cette histoire atroce.

  8. Avec retard…merci pour vos commentaires et bernard lev pour tes bons conseils…

  9. même sentiment que Bernard au sujet du cadrage.. très émue par les deux petites perles de sueur sur sa tempe..

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