Les photos exposées appartiennent à une recherche qui est en lien avec un projet que j’appelle Traces. En effet, d’abord poète, je me suis senti attiré par une esthétique visuelle quotidienne mais voilée. Ainsi j’ai commencé à redécouvrir des espaces qui effleurent la limite entre l’écriture et l’effacement de cette écriture, des espaces qui témoignent du recul des frontières conceptuelles entre modernité et confort. La trace est cette limite. Ces images sont alors, pour moi, un temps d’attente entre écriture et le renouvellement d’une autre écriture ; entre-temps il y a la trace. Il s’agit, de récupérer l’aspect visuel qui témoigne de l’intervention d’une volonté dans un paysage et de la trace qui est une interrogation vers un passé ou un devenir. Les clichés, en ce sens, sont importants pour moi, puisqu’ils sont la preuve de l’existence de ces traces destinées au changement et qui ont une signification en soi. Pour les lire, il n’est pas nécessaire de connaître une langue spécifique ; il suffit de les apprécier comme le signe d’une transmutation. La caractéristique de la trace est alors l’instabilité et la vulnérabilité au temps. Il en découle que la photo, à la fois support des traces et mise en question de la pérennité, installe un véritable jeu de miroirs.
15 bvd Leroy
14000 – Caen
vernissage: 13 oct. 19 h.
“Pour les lire, il n’est pas nécessaire de connaître une langue spécifique ; il suffit de les apprécier comme le signe d’une transmutation.”
La formulation me gêne dans cette phrase, entre autre parce que la globalité de ce texte parle de ton travail, du sens que tu lui donnes, alors qu’ici tu fais entrer le spectateur. C’est juste une petite gêne sans gravité :).
eh oui, peut-être me suis je laissé aller dans mon texte. Bref.
Dommage que pour voir ton travail il faut s’inscrire sur flickr. Je n’aime pas ce type de sites tellement restrictifs.
bon texte au demeurant. Et de très bonne chose sur votre site.
Partage l’avis de spirithom en ce qui concerne le texte et le site.
merci beaucoup.