Tristan D.

Photographe amateur, amateur de photographie. Surtout attiré par la prise de vue, le regard. Attrait particulier pour le N&B. A suivre ici : Station 32. Et aussi sur Facebook ou Twitter
9 Commentaires
  1. C’est difficile de réussir une photo qui raconte une histoire, pourtant là c’est réussi.
    La vision de la misère mets toujours mal à l’aise surtout rendue ainsi : cadrage OK, contrastes un peu durs.

  2. Le contraste, ou plutôt la noirceur environnante est volontairement accentuée. La rue est dure.
    Merci de ton message.

  3. J’aime tout ce que l’on devine dans cette image…

  4. J’aime beaucoup la présence de cette tête de cheval, dérisoire clin d’Å“il, mais tellement important pour celui qui s’en sert pour voyager au-delà de son macadam, et me vient spontanément à l’esprit les déboires de macadam cowboy.

    Maintenant le tirage est effectivement trop noir au niveau de ses jambes que je ne vois plus.
    Et si je peux permettre, tout n’est jamais noir ou blanc.
    Est-ce que Sebastio Salgado vous fait des tirages noir à ne plus rien y voir pour montrer la misère des mines ou des villages dans les déserts ? 😉

  5. @Bernard : je n’ai ni le talent ni le tireur de Salgado 🙂 Ceci étant dit, ses jambes ne se voient car il y a des sacs… noirs le long et que son pantalon est… noir.

    Avec sa tête de cheval, il essayait de divertir les enfants de passage. Ce qui n’était pas toujours du goût des parents. Ainsi vont les mondes qui se croisent et s’ignorent.

  6. Les contrastes sont effectivement assez durs…comme la misère et la vie dans la rue.
    Une photo qui me “parle”.

  7. Le tirage est certes dur, mais cela correspond au sujet, et les noirs ne sont pas bouchés, sauf sur l’extreme droite de l’image, ce qui contribue d’ailleurs à bien fermer l’image, donc ce n’est pas génant. Cette photo raconte très bien l’histoire dure de la rue, sans faire dans le voyeurisme ni le spectaculaire.

  8. Personnellement, je ne suis pas emballé, uniquement parce que l’image est prise de dos, et qu’elle donne l’impression d’une photo prise à la dérobée.
    Vu le sujet et son côté sensible, je pense que prendre une photo sans un contact direct avec la personne, c’est un peu osé. Et si contact il y a, alors peut-être changer d’angle…

  9. @David : Il y a quelques raisons pour lesquelles elle est prise dans ce sens là. Dans l’autre sens, il n’eut pas été possible d’avoir cet environnement de goudron. Cela n’aurait pas non plus permis ce cadrage qui à mon sens, garde justement de la distance avec lui, ne viole pas son univers, ne montre pas son visage. Si son visage avait été visible, je ne l’aurais d’ailleurs pas publiée ici.

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